Le Président Nicolas SARKOZY veut développer la filière bois

photo du Sous-bois de la beaumes

Le rapport remis à la Présidence de la République le 6 Avril 2009 comporte 42 propositions sur la forêt et le bois.

Elles constituent un ensemble cohérent conduisant à un développement durable de la filière bois.

Le Président de la République, lors de son discours en Alsace le 19 mai dernier à Urmatt, a annoncé les principales mesures qu’il retenait pour dynamiser la filière forêt-bois française.

Ce rapport est constitué de trois parties :

– Un état des lieux de la forêt française et de la filière bois,

– Un recensement des problématiques et les pistes de modernisation possibles,

– La présentation des 42 propositions : dont celles pour surmonter la crise conjoncturelle, liée à la dépression économique mondiale de 2008 aggravée en France par les effets de la tempête Klaus de janvier 2009 et les propositions traitant toutes de l’évolution structurelle de la filière.

 –  Une meilleure gestion de la forêt pour récolter plus tout en respectant l’équilibre écologique,

– un Fonds de mobilisation forêt-bois, un Fonds de reboisement et d’adaptation au changement climatique, et un compte d’épargne forestière,

– des usages modernes du bois, en améliorant l’appareil industriel avec l’appui d’un fonds d’investissement stratégique, ce qui permettra de réduire nos importations, en développant de nouveaux produits à base de bois et en promouvant la construction.

 – des propositions pour développer un véritable esprit de filière, en agissant sur la communication, la formation et la « gouvernance forestière ».

La volonté est de mobiliser le bois disponible qui n’est pas assez récolté dans les forêts françaises et d’utiliser notre bois pour la construction et l’énergie renouvelable.

L’ambition est de mettre la forêt et le bois au cœur d’un nouveau développement soutenable ou durable au plus grand bénéfice de la société française, et ceci dès le niveau communal ou intercommunal.

La forêt doit être reconnue pour ses multiples rôles, de protection de la nature et d’accueil du public, et comme source d’un bois qui retrouve une vraie modernité politique et technique.

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Une réelle démarche citoyenne et écologique

Construire en fonction du climat a toujours été le moteur de l’architecture de logement.

 Ce n’est que depuis peu finalement, que l’homme construit sans se soucier de l’environnement extérieur, les chauffages électriques, fioul ou encore charbon s’étant fortement développés et démocratisés.

 L’épaisseur des murs n’était plus un problème, car on pouvait surchauffer les pièces facilement.

C’est depuis la fin du 19ème siècle et plus encore au début du 20ème siècle que le pétrole a pris toute son importance comme combustible en vue de produire de l’ énergie puis, dans l’ entre-deux guerres , comme matière première pour la production de multiples matières plastiques .

Le développement des transports motorisés , et notamment de l’ automobile , des applications pétrochimiques et de la consommation énergétique en général, a démultiplié les besoins mondiaux en pétrole.

Pour les pays consommateurs de pétrole, lorsqu’ils ne le produisent pas eux-mêmes, l’ importation de pétrole représente un poste de dépense extérieure très important.

C’est pour limiter leur dépendance vis-à-vis des importations de pétrole, et donc par rapport aux pays producteurs, que beaucoup de pays consommateurs ont cherché par la suite à développer diverses stratégies : réduction de leur consommation en faisant des économies d’énergie , développement de filières de production locale d’énergies alternatives comme le nucléaire , l’énergie hydro-électrique , solaire , géothermique ou encore éolienne .

Un logement construit aujourd’hui consomme deux fois moins d’énergie qu’un logement réalisé au début des années soixante-dix. Le chauffage et la production d’eau chaude représentent cependant encore un quart de l’énergie consommée en Europe et contribuent dans la même proportion à la production des émissions de CO2.

Actuellement la protection contre le chaud est aussi importante que celle contre le froid. En Europe, par exemple, dès que la température extérieure dépasse onze degrés il devient nécessaire de rafraîchir les espaces de bureaux, notamment ceux des immeubles densément équipés et occupés.

Selon des études, la climatisation consomme seize pour cent de l’électricité aux Etats-Unis, par exemple. L’installation de systèmes de climatisation, déjà fortement implantés dans le tertiaire, augmente sans cesse dans le logement privé. Suite à la canicule de l’été 2003, la vente de climatiseur durant le printemps 2004 a grandi de manière importante, au point d’atteindre la rupture de stock.

Cette surconsommation énergétique liée au confort prend des proportions plus qu’inquiétantes au niveau environnemental. Elle a des répercutions sur le climat et la santé des terriens.

A l’heure où la France se réveille et prend conscience du problème de l’écologie, ses constructions continuent à consommer de l’énergie à outrance. Plus que le coût du bâtiment respectueux de l’environnement, c’est un désintérêt écologique de la classe politique et des municipalités qui est responsable du non développement de quartiers verts en France. De manière générale, ce ne sont que des propriétaires engagés qui commandent ce genre de maison dans notre pays.

Ce n’est que grâce à une volonté politique forte que ces habitats écologiques peuvent se développer.

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